La réforme du code du travail

Ne pas vouloir changer, modifier et reprendre une grande partie du pavé qu'est le Code du Travail, c'est une ineptie, voire faire preuve d'un certain obscurantisme.

A l'opposé, n'envisager que d'opérer à quelques transformations, ce qui augmentera le nombre d'articles au lieu de mettre en chantier une vraie et nécessaire simplification, révèlerait que l'esprit de réforme est en fait assez loin des intentions et promesses.


L'impérieux objectif n'est-il pas de réduire le chômage, de permettre par le travail à tout humain de vivre et non de survivre, que dans notre pays la pauvreté et la difficulté de mener une vie décente fassent partie du passé ?


Il est évident que les discussions seront ardues, les négociations (l'art du donnant - donnant) interminables, les décisions âprement fignolées, tant de nombreux, dans le cas d'une sévère et réelle réforme, acquis, avantages, octrois, faveurs, passe-droits, droits et devoirs seront remis en cause. Ce sera déjà un début de justice et de solidarité. La masse d'articles dont le contenu doit être relu, revu, corrigé, et surtout réadapté aux réalités du monde du travail actuel, est impressionnante : qui aura vraiment le courage et l'obstination d'aller jusqu'au bout, et ce quitte à essuyer manifs, rassemblements, défilés, etc.


Proposer du travail et donc embaucher dépendent des contrats et carnets de commandes enregistrés par les toutes entreprises, petites, moyennes, grandes, groupes, multinationales et référencées au CAC 40.


L' Etat, certes employeur, dont la trésorerie reste très limitée voire en déficit, ne peut imposer aux employeurs une quelconque obligation d'embaucher. Il doit toutefois proposer et suggérer des initiatives, des conditions, des dispositions permettant aux chefs d'entreprises de satisfaire, le respect du salarié d'une part, et la raison d'être des actionnaires d'autre part. 


Un équilibre délicat mais qui est tout à fait possible avec de la fermeté et de l'intransigeance. Avoir un travail c'est un droit, donner du travail c'est un devoir, c'est permettre de vivre libre.

3 juillet 2017 

Des extraits de ce ras-le-bol ont été publiés sur le site de La Nouvelle République le 21 juillet 2017

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