Les primes aux salariés

Madame la ministre du travail doit avoir une évidente connaissance de ce que représente l'activité salariale, étant donnée sa nomination à ce poste.

En tant qu'ancienne DRH d'une usine de production dans l'agro-alimentaire, elle sait ce que signifie que d'être affecté au contrôle, sur une chaine, du bon remplissage des pots de yaourts. Elle a aussi une évidente considération au travail des caristes ou des chauffeurs-livreurs de palettes de briques de lait.

L'ancienne DRH sait aussi ce qu'est la responsabilité des postes de travail afin que l'ouvrier soit digne d'une prime de fin d' année de 800 à 1000 €, décrétée en fonction de la rémunération mensuelle. La ministre a bien évidemment un savoir concernant la valeur morale et encourageante de ces primes et ce en fonction de l'activité, de l'assiduité et du rendement du salarié.

Madame la ministre du travail, faisant partie, auparavant, de la haute direction et des postes "clés" de l'entreprise, agissait sans sourciller ni s'étonner que lui soit attribué un montant de cession de parts de 1 million d'euros. Cette disposition tout à fait logique, normale, mentionnée sur le contrat ( CDI ! ) lui est totalement évidente. Et dire que pour sa défense certains osent préciser qu'elle n'aurait pas fait une si bonne affaire : elle aurait attendu que le prix de l'action soit plus élevé, elle aurait touché près de 15 % de plus !

Pendant ces temps de "vaches grasses", et probablement sous sa responsabilité et ses directives, madame l'ancienne DRH signait des lettres de licenciements d'un certain nombres d'ouvriers.

Manifestement tous ces gens qui nous dirigent, aiment l'argent.


30 juillet 2017

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