Entendre n'est pas toujours écouter


Mais pour qui nous prend-il, le président de la république ?
 
A la compréhension de ses arguments, dictés droit dans ses bottes, il est manifeste qu'il entend, qu'il n'écoute pas et pire qu'il ne comprend pas les griefs de la population, représentée par les gilets jaunes.
Concernant la nécessité des taxes sur les carburants, dito pour les taxes sur l'énergie ( électricité et gaz ), les taxes sur les transports et taxes prélevées sur les péages, établies pour satisfaire les transitions énergétique et écologique, croit-il, notre président, que tous ces déçus et contestataires habillés de jaune, ont cette vision vision, à très long terme, de leur existence ? Leur réalité est tout autre !

 
Monsieur le président de la république et tout son exécutif, bien intégrés dans la classe sociale très supérieure, donc sans trop de gros soucis financiers, n'ont aucune notion de la vie de plus en plus difficile pour les personnes de classe moyenne inférieure et encore moins de celle du bas peuple ( la plèbe, le petit peuple du temps des gallo-romains ) ou de la classe laborieuse.

 
​Dans une grande majorité, les français vivent dans l'incertitude, la précarité, la difficulté, assommés de taxes, d'augmentations du coût de la vie, et par conséquences de diminutions de leur pouvoir d'achat et de vivre sainement, sereinement et dignement.


Le président estime, à son image, que le peuple de France est tout à fait apte et prêt à assurer, sans sourciller, comme aussi assumer, toutes les réformes nécessaires pour l'avenir, dont les "bienfaits", les avantages et les améliorations dans leur vie seront perceptibles dans quelques années.


Désolé, Mr Macron, mais sachez et comprenez bien que le quotidien des classes laborieuses, c'est au jour le jour qu'il se prépare, qu'il se subit, qu'il s'échafaude.

 
S'il vous plait, Mr le Président, écoutez et comprenez la grogne, le ras le bol, le désespoir des gens, analysez votre fâcheuse obstination, mettez "un peu d'eau dans votre vin", manifestez un peu d'humilité et décidez d'augmenter les bas salaires. Vous gagnerez en reconnaissance et réussirez les transformations utiles. 


29 novembre 2018 
Antoine Boudisseau

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