Le dé-confinement

Le fait d'évoquer déjà du dé-confinement, et ce sans malice le 1er avril, alors que la France n' a pas encore atteint le pic logique de la pandémie, et d'en parler quasi avec assurance du processus dans lequel cela se déroulera, relèvent d' une absurdité  sans nom et d'une irresponsabilité coupable.

Si il y a une idée sous-jacente de préserver le moral des citoyens, l' effet contraire se trouvera décupler lorsque la réalité d'un confinement prolongé jusqu' à au moins fin avril ( c'est évident ) sera  déclarée.


Gouverner c'est prévoir à long terme, certes ... Mais gérer une crise sanitaire de grande ampleur relève d'une adaptation quasi journalière avec réalisme, raison et dirigisme, ce que nombre de citoyens ne veulent pas avoir conscience ... Créer de faux espoirs c'est engendrer des malaises physiques et psychiques dont il faudra aussi s'occuper.


Et puis d'annoncer que le bac ne se déroulera pas comme d'ordinaire, mais que son obtention ne sera que sur contrôle continu, déjà les étudiants se trouvent démotivés, démobilisés et jusqu' à fin juin plus concernés. Une telle annonce n'est elle pas là encore prématurée ?


4 avril 2020 

Des extraits de ce ras-le-bol ont été publiés sur le site internet de La Nouvelle République le 6 avril 2020. 
https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/les-scenarios-et-les-craintes-du-deconfinement
 

Commentaires

Les ras-le-bol les plus consultés

Et si les Gilets Jaunes savaient !

Les primes de fin d'année

Entendre n'est pas toujours écouter