Que d'eau !

Il pleut, c'est normal !

D'une quantité dirons-nous importante, cela peut paraître exceptionnel !


De ce fait il y a des crues, c'est logique et inévitable !


C'est ainsi que des habitations, des sous-sols, des caves, sont sous les eaux et que les résidents sont effondrés de l'ampleur des dégâts.


Des jardins, des champs, des exploitations maraichères, des routes sont noyées et des réseaux électriques sont hors service.


Les lamentations des habitants sinistrés me semblent déplacés, compte tenu que les maisons sont souvent construites dans des zones inondables, et que lors de la mise en place de lotissements , cet aspect des choses a été sciemment occulté. C'est comme d'avoir autorisé de construire des chalets dans des couloirs d'avalanche, connus des anciens, qui eux avec sagesse ne construisaient pas dans ces zones à risques.


Les municipalités ont une responsabilité évidente, avec l'aval indirect des instances départementales, régionales ou de bassins, car bien des cas montrent que l'entretien (rives, berges, fonds de lit) des ruisseaux et rivières n'a pas été fait sérieusement, régulièrement, et que les études de préventions ont souvent été minimisées. Les bétonnages à outrance, les ruissellements d'eaux pluviales volontairement canalisés, font que les infiltrations naturelles n'existent plus, et vaille que vaille l'eau va vers le bas et gonfle les cours d'eau, qui saturent vite.


Il est grand temps de pleurer, de s'affoler et de jeter la pierre aux autres : il fallait réfléchir avant, il fallait programmer autrement, il fallait décider différemment, il faut tenir compte de l'avis de ceux qui savent et prévoient ... la nature reste imprévisible, indomptable, changeante, forte.


D'ici à ce que les mentalités changent, les catastrophes inévitables perdureront, des gens seront malheureux.


26 janvier 2018
Antoine Boudisseau

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