Notre-Dame des Landes ... l'épine dans le pied du gouvernement
N'étant pas concerné par l'activité aéroportuaire, mais sensibilisé au sujet du fait que mes enfants sont directement impliqués au devenir de l'aéroport de Nantes Atlantique, d'une part, et que le coté écologie comme la préservation des terres de culture et d'élevage, je ne suis guère passionné ni sensibilisé, d'autre part, j'estime que le sujet, qu'est le projet de Notre-Dame des Landes, est à traiter rapidement, fermement et définitivement.
Cela a assez duré : les décideurs et activistes sont tous, quelque soient leurs buts et raisons, pris dans un processus inextricable, délicat et risqué, dont les issues et les solutions adoptées seront encore pour longtemps sources de conflits, de récriminations et de sanctions électorales futures. C'est évident, malheureusement.
Les débats et initiatives démocratiques, les discussions avec les détenteurs d'intérêts économiques, culturels ou sociaux, se sont depuis des décennies avérés n'être que de l'enfumage, du brouillage d'opinions et la manifestation que les instances de l' Etat manquent de poids, de fermeté et de clairvoyance.
Toute contestation est nécessaire et utile. Toute décision autoritaire est aussi essentielle et indispensable.
Toutefois un peu de saine réflexion, beaucoup de bon sens et des analyses franches, sincères et honnêtes, du respect et une reconnaissance sans bornes envers ce qui sera décidé, une acceptation des aléas, des risques et incidences inévitables possibles, sont les seuls apports qui feront que ce gênant et épineux dossier, pour l'Etat, soit résolu et entériné.
6 janvier 2018
Antoine Boudisseau
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