Les mécontents sont tellement peu nombreux

Quelle peut bien être la pression envers le président de la république et son gouvernement, que le demi million de mécontents manifestant et défilant dans les rues il y a une semaine ? Sincèrement sans grande influence.
 
Sur les millions de chômeurs, sur les millions de retraités peu satisfaits, sur la grande majorité des hommes et des femmes du monde populaire, qui sont dans une certaine précarité et une évidente inquiétude, que représentent 500 000 personnes déçues et désillusionnées ? Un petit pourcentage qui ne va pas troubler la détermination très orientée de l’exécutif.

 
Notre président de la république s' évertue à ne pas donner l'image d'un politique ne regardant que vers les "riches". Et pourtant !

 
Les masses populaires et laborieuses, la frange inférieure des classes moyennes, les précaires et les pauvres, dans sa réflexion et vision de la France, ne seront pas les catégories sociales qui parviendront à relever l'économie (croissance, consommation, investissements et créations d'emplois) du pays.

 
En octroyant des faveurs et en manifestant une considération envers ceux qui ont de bons revenus, il estime être convaincu que l'option choisie leur profitera et qu'en conséquence, par ricochets ou retombées, les autres récupéreront les miettes de la croissance.


Depuis 1 an, la situation d'un très grand nombre de personnes et de foyers n' a pas changé, voire s'est dégradée, et il est évident qu'un petit nombre de manifestants ne fera pas changer la direction prise par l'Etat. Et si il n' y pas plus de mobilisation ferme et dure, alors tout est bien dans le pire des mondes.

 
28 mars 2018 

Antoine Boudisseau 

Des extraits de ce ras-le-bol ont été publiés sur le site Centre Presse le 6 avril 2018
https://www.centre-presse.fr/template/journal/print.article.php?id=594645

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