Plan contre le chômage

Il nous est annoncé, via les médias, que le président de la république devait présenter le plan, le énième, afin de lutter contre cette "gangrène" et ce "cancer dévastateur " qu' st le chômage.

Depuis plusieurs semaines, voire mois et pire d'années, il se trouve qu'il nous est asséné le leitmotiv déterminant pour espérer résoudre en grande partie cette forme d'indignité sociale qu'est le manque d'emploi : il faut une croissance forte.


Si il y a croissance, cela signifie que pratiquement tous les acteurs, artisans, petites entreprises, usines, groupes, qui imaginent, créent, investissent, produisent, fabriquent ont des carnets de commandes remplis pour "à long terme ".


Les commandes, qui transformées en offres, répondront à la demande active des consommateurs. Ces derniers le deviendront car les petits et moyens salaires, un peu de justice quand même, seront augmentés d'au minimum 15 %. Le fisc en sera bénéficiaire avec la TVA, les taxes et les impôts.


Une plus grande demande engendrera chez les entreprises, quelque soit leur taille et activité, automatiquement une réactivité se traduisant par des emplois supplémentaires, des embauches et pas uniquement de futurs salariés avec grandes compétences et spécialisations.


Il y aura aussi, c'est important, d'instituer une bonne dose de protectionnisme industriel et de taxer nos importations.


Et si une perspective de réduire les charges sociales des entreprises était envisagée, alors pour satisfaire et donc maintenir la couverture sociale, il suffira de prélever avec fermeté et vigueur sur les plus values financières, les transactions boursières, les chiffres d' affaires déclarés hors pays et les dividendes.


Il y a des solutions à tous problèmes, si toutefois on veut vraiment se donner les moyens d'y parvenir, et surtout de ne plus tergiverser. 


18 janvier 2016

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