Le monde paysan malade

Depuis plusieurs mois, on constate, nous autres citadins, que le monde paysan est malade et que nombre de ses membres sont comme à l'agonie. Et ils ont bien raison de manifester et de crier leur mauvaise fortune.

Depuis des décennies les agriculteurs, les paysans, et plus particulièrement les éleveurs ( bovins, porcs, volailles ) et les producteurs ( lait ) ont été conditionnés, formatés et équipés pour une production de masse, et plus elle sera importante les revenus et le niveau de vie seront améliorés.


Comme tout le système économique est basé sur l'offre et la demande, que depuis des années l'Europe agricole commune favorise les échanges des marchandises et qu'une absence  de protectionnisme raisonnable est trop réelle, d'une part, et que d'autre part les structures transformatrices des produits comme la distribution imposent leurs règles, alors le monde paysan subit des contre-coups fatals, alors qu'il aurait dû rester le maître de manoeuvre de son activité.


Et les consommateurs, à qui il est conseillé de gérer avec modération et qualité sa consommation, ont tout naturellement réduit et diminué ses achats. La demande étant en diminution et l'offre se trouvant en surabondance, il ne faut pas s'étonner que les prix baissent, chutent et demeurent en dessous d'un prix de revient viable et décent.


Et comme les mesures qui devraient être prises, les décisions tranchées, feront l'objet de minables cautères et subventions artificielles, la situation du monde paysan sera encore longtemps fragile.


26 janvier 2016

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