se plaindre oui ! mais en silence

 



En ces temps de fin d'année, fort malmenée, c'est le moins que l'on puisse dire, par un virus ravageur, tenace mais qui cependant ne semble guère effrayer ni responsabiliser les gens ( vu leur comportement souvent trop léger ) des activités commerciales, des structures culturelles et des sites de loisirs hivernaux sont fermés. Des déceptions, des mécontentements, des manifestations en sont les conséquence, que l'on peut admettre avec une relative légitimité.

 
​En même temps, ce que l'on peut considérer comme des privilégiés, des "riches", des avantagés, des favorisés, des "ne souffrant guère de difficultés" se plaignent de ne pouvoir passer des jours à la neige, de ne pouvoir bénéficier de congés à l' hôtel, au restaurant, et donc de ne pouvoir assurer leurs temps de loisirs ou de "sport" . Soyez déçus, certes mais plaignez vous en silence. Il y a comme une forme d'indécence.


Il serait bon de rappeler à toute cette population "sans soucis", une des devises de la France : fraternité. Ce qui signifie, solidarité, partage, générosité, compassion, et pourquoi pas modestie et humilité.
 

En effet, en même temps, des hommes et des femmes dorment dehors, des millions d'humains font appel aux ONG pour mieux se nourrir, des jeunes sont aux chômage, des étudiants sont aux abois et inquiets, des familles vivent la précarité, l'inquiétude et l'angoisse. Et tous ces gens ne voient pas la neige ni la beauté, certes, des montagnes toutes blanches.
Merci de se plaindre, c'est un droit, oui mais en silence et avec pudeur.

 

8 décembre 2020  

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