La réforme oui, mais pas pour nous !

La solidarité salariale et ouvrière vole en éclats. C'est assez déprimant voire triste.
 
En effet de voir ces quais de gare dangereusement bondés de travailleurs qui tentent de pouvoir prendre le train est un spectacle affligeant.


Et que dire de ces couloirs de métro bloqués par l' affluence de ces salariés désirant parvenir à se rendre chez eux ?


Ces situations sont du fait de catégories de travailleurs qui, bénéficiant d'un statut social particulier et avantageux, n'entendent pas à une quelconque réforme de leur propre régime spécial de retraite.


Toutefois les acquis sociaux obtenus en des temps où la pénibilité était évidente, avec des temps d'astreinte logiques pour un service public, avec des contraintes de travail acceptées lors de la signature de l'embauche, ne justifient en rien de faire subir à leurs semblables travailleurs, ouvriers, salariés et de la même classe laborieuse, de tels désagréments inacceptables et fatigants.


Ce qui est le plus désolant, c'est que ces manifestations seraient pour préserver aux générations futures une vie d'après travail plus sûre, seraient pour qu'une réforme soit équitable, solidaire et juste.


Il est évident qu'il faille mettre en oeuvre une réforme, oui ! , mais pas pour nous les gens des transports publics.


16 décembre 2019 

Des extraits de ce ras-le-bol ont été publiés sur le site internet de La Nouvelle République le 18 décembre 2019.
https://www.lanouvellerepublique.fr/france-monde/reformes-des-retraites-syndicalisme-ou-liberalisme

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