La paix au Proche-Orient
Le Proche-Orient que je connais un peu (Liban et
Jordanie, pays dans lesquels vivent deux de mes petits enfants ) ne connaitra
pratiquement jamais une paix et donc une vie stable, sereine et épanouissante.
Il y a quelques années, lors d’une des dernières conférences données par
Stéphane Hessel, à Blois, ce dernier affirmait que la marche du retour des
palestiniens (chrétiens, musulmans, bédouins, arabes, etc.) était impossible,
et donc totalement inenvisageable.
La paix est irrémédiablement impossible, du
fait que rancœur, haine, mépris, jalousie sont et restent savamment entretenus
par des structures, essentiellement musulmanes et surtout chiites, actives,
démagogiques, armées, financées.
L’attribution de terres au peuple hébreux,
imposée par les instances internationales au détriment des populations
autochtones, présentes sur les lieux depuis des siècles, les expulsions (quasi
un exil définitif) d’une part, et les annexions, les occupations comme les
implantations coloniales dans les territoires dédiés aux populations en fait
privées de leur sol, d’autre part, n’engendrent, depuis près de 70 ans, que
frustrations, rancune, pauvreté, insécurité, sentiment de domination et absence
de libertés.
Un plan de paix entraine systématiquement
des compromis négociés par les « plus faibles », des textes sournois
proposés par les rapaces paranoïaques, des incompréhensions exprimées par les
populations qui subissent.
18 mai 2018
Antoine Boudisseau
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