La paix au Proche-Orient


La une du n° 41101 de La Croix, du mercredi 16 mai, est terriblement inquiétante. 
Le Proche-Orient que je connais un peu (Liban et Jordanie, pays dans lesquels vivent deux de mes petits enfants ) ne connaitra pratiquement jamais une paix et donc une vie stable, sereine et épanouissante. 

Il y a quelques années, lors d’une des dernières conférences données par Stéphane Hessel, à Blois, ce dernier affirmait que la marche du retour des palestiniens (chrétiens, musulmans, bédouins, arabes, etc.) était impossible, et donc totalement inenvisageable.


La paix est irrémédiablement impossible, du fait que rancœur, haine, mépris, jalousie sont et restent savamment entretenus par des structures, essentiellement musulmanes et surtout chiites, actives, démagogiques, armées, financées.


L’attribution de terres au peuple hébreux, imposée par les instances internationales au détriment des populations autochtones, présentes sur les lieux depuis des siècles, les expulsions (quasi un exil définitif) d’une part, et les annexions, les occupations comme les implantations coloniales dans les territoires dédiés aux populations en fait privées de leur sol, d’autre part, n’engendrent, depuis près de 70 ans, que frustrations, rancune, pauvreté, insécurité, sentiment de domination et absence de libertés.


Un plan de paix entraine systématiquement des compromis négociés par les « plus faibles », des textes sournois proposés par les rapaces paranoïaques, des incompréhensions exprimées par les populations qui subissent.

Le Proche-Orient ne connaitra jamais la paix. Le monde doit s’y habituer, c’est triste, c’est désespérant, c’est inhumain.

18 mai 2018
Antoine Boudisseau

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