La grêve de la SNCF
Bien que très sensible à la condition du monde ouvrier, j'ose considérer que
les arrêts de travail du type de grève dite perlée, que des cheminots ont décidé
de mener durant 3 mois, sont un manque évident de considération envers les
usagers, les clients, les salariés et ouvriers en
général.
Cesser le travail et engendrer gêne et cauchemars à une population qui subit, et ce de la part de salariés qui ont la sécurité de l'emploi, qui bénéficient de rémunérations non négligeables, dont le statut professionnel est, aux yeux de nombreux salariés, relativement avantageux même si les astreintes sont contraignantes, relève d'une forme de mépris à l'encontre de ceux qui les font vivre.
A ce "train" là, la concurrence aura beau jeu de solliciter d'user du réseau ferré. Dès lors, les cheminots n'auront que leurs yeux pour pleurer.
Ceux qui n'ont peu besoin d'utiliser le train pour se déplacer, manifestent un sentiment d'approbation et de compréhension, voire de soutien. Il semblerait que c'est une majorité ! Curieux .
Si tous les usagers quotidiens mécontents, excédés se rassemblaient, manifestaient et refusaient de payer leurs abonnements ou billets, arguments de poids et efficaces, investissaient les rames de force, si dans les gares les plaintes et demandes de remboursement étaient plus nombreux, il est évident que les personnels cheminots seraient remis à leur place et contraints d'assurer leur travail qui est de satisfaire un service public.
4 avril 2018
Antoine Boudisseau
Cesser le travail et engendrer gêne et cauchemars à une population qui subit, et ce de la part de salariés qui ont la sécurité de l'emploi, qui bénéficient de rémunérations non négligeables, dont le statut professionnel est, aux yeux de nombreux salariés, relativement avantageux même si les astreintes sont contraignantes, relève d'une forme de mépris à l'encontre de ceux qui les font vivre.
A ce "train" là, la concurrence aura beau jeu de solliciter d'user du réseau ferré. Dès lors, les cheminots n'auront que leurs yeux pour pleurer.
Ceux qui n'ont peu besoin d'utiliser le train pour se déplacer, manifestent un sentiment d'approbation et de compréhension, voire de soutien. Il semblerait que c'est une majorité ! Curieux .
Si tous les usagers quotidiens mécontents, excédés se rassemblaient, manifestaient et refusaient de payer leurs abonnements ou billets, arguments de poids et efficaces, investissaient les rames de force, si dans les gares les plaintes et demandes de remboursement étaient plus nombreux, il est évident que les personnels cheminots seraient remis à leur place et contraints d'assurer leur travail qui est de satisfaire un service public.
4 avril 2018
Antoine Boudisseau
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