Le code du travail en question

Les nouvelles dispositions applicables au Code du Travail amènent un certain nombre de sujets de réflexion.

Avec les presque 3 000 pages actuelles du Code du Travail, la représentation et l'engagement syndical,  chez les salariés,  ne dépassent pas les 7 à 8 % de l'ensemble du monde professionnel en activité. Certes des disparités montrent qu'entre le secteur privé et le public les chiffres différent, et que des secteurs corporatistes frôlent les 90 % d' adhérents.


En opposé, on constate que le monde du patronat, quelque soit l'importance de l'entreprise, grosse, moyenne, petite, artisan, commerce, start-up ou individuel, les structures représentatives enregistrent la quasi totalité des entrepreneurs. En quoi les ordonnances vont-elles changer ou modifier les choses, et plus précisément sur les rapports de force, hors dialogue ?


Comment les 200 pages ajoutées à l'actuel Code du Travail, vont-elles permettre une significative baisse du chômage, car c'est bien de cela qu'il est question, en définitive, bien que non clairement exprimée ?


En quoi une révision, voire un assouplissement des règles de licenciement et d'indemnisation vont-elles favoriser des embauches, des recrutements massifs et ainsi entrevoir un avenir social, économique et productif, donc rentable, plus optimiste et pourquoi pas radieux ?


Le ou les salariés ( syndiqués ou pas ? ) non élus, mais désignés, choisis pour permettre un dialogue et une consultation au sein de l'entreprise, quelles seront leurs reconnaissances représentatives, quelles libertés ou contraintes leurs seront appliquées pour entériner une pérennité, une progression ou une nouvelle orientation stratégique de l'entreprise ? Quelle responsabilité leur sera donnée ?


En définitive, il faut espérer que toute initiative, toute proposition, toute discussion dont les objectifs seront de minimiser toute précarité ( entreprise et salariés ) et augmenter toute croissance, source de prospérité pour tous, soient réfléchies, franches, lucides ! Mais faut-il pour parvenir aux résultats espérés, le quasi plein emploi, encore édicter, ordonner, décréter ?


Le doute est permis, car depuis fort longtemps et malgré le strict et dur ( si, si ! ) Code du Travail , la dignité du travailleur est bien malmenée. 


2 septembre 2017

Commentaires

Les ras-le-bol les plus consultés

Et si les Gilets Jaunes savaient !

Les primes de fin d'année

Entendre n'est pas toujours écouter