Les ras-le-bol de Papi

Voilà 3 mois qu'une grande partie du monde du travail se trouve contraint de cesser toute activité professionnelle. Une reprise s'amorce, doucement avec toujours des réserves sanitaires. Et nous voilà obligés de satisfaire à un jour férié, chômé et payé, ce qui conduit quasi tout le monde à vouloir profiter d'un pont ! ​Franchement n'y avait - il pas mille raisons de supprimer ce jour férié ?  Sincèrement n'avons nous pas comme une impression que notre société marche sur la tête ? Qu' il y ait des frustrations, des besoins secondaires semblent ils impérieux à satisfaire ( promenades, sport, baignade, jogging, randonnées, etc. ) soit, mais tout de même, notre société n' est-elle pas celle de privilégiés, d'insouciants, de profiteurs forcenés, inassouvis, d'insignifiants ou de quelconques ?  Le pays est en crise, l'économie est au plus mal, les pauvres restent cloitrés et discrets, et qu'est ce que l'on recherche à tout

Mais c'est quoi ce pataquès ? Cela devient de l'insouciance, de l'inconscience voire du "j' m' en foutisme ".  En effet depuis une semaine nous pouvons sortir "librement" avec toutefois une obligation de porter un masque dans les lieux, locaux ou sites recevant du public. Faire son jogging, marcher le long du rivage, en forêt ou dans les jardins, sans masque soit, ceci en respectant les distances d'hygiène recommandées. Mais alors pourquoi que dans des commerces aussi bien de grande ou moyenne voire petite surface, voit-on des gens, plus de 50 % , faire leurs achats sans masques et ce sans vergogne, et qu'il n' y a pas un contrôle ou une demande d'en porter un à l'entrée ?   Les pays qui imposent drastiquement le port d'une protection faciale ont le plus faible taux de contamination . Alors pourquoi en France il n' y a pas cette impérative obligation ? Cela en est presque désolant ! 18 mai 2020

Des reportages, même brefs mais assez significatifs, on est totalement en droit de se poser la question, de savoir qui sont ces individus qui, franchement privilégiés, se satisfont de pouvoir à nouveau se promener sur le bord de mer, eux qui viennent de subir le confinement dans leur pavillon bâti en bordure du littoral ou de la plage même.  Certes cela est vital de pouvoir se déplacer, mais tout de même, la misère est surement moins pénible au soleil ou en bord de mer ! Et ce qui est doublement déplorable, c'est qu'ils n'avaient pas conscience de narguer tous ces gens qui eux ont supporté, enduré et encaissé l'isolement et le manque de sortie, du fait d'habiter en immeuble, en quartiers, en résidence. Là encore, la solidarité, la conscience des autres, et le non égoïsme ont du chemin à faire ! 14 mai 2020

Sincèrement, je reste surpris et déconcerté de l'impatience manifestée par les catholiques confinées depuis plusieurs semaines et qui de ce fait ne peuvent satisfaire aux célébrations eucharistiques dominicales, comme d'habitude ! La messe, est ce vraiment le pôle central vital de la vie chrétienne ?  Est ce que de regarder un clerc qui s'estime célébrant alors qu' il n' a à être que présidant, c'est ça être catholique ? De satisfaire aux rites, aux préceptes, aux dévotions, est ce cela que nous a proposé Jésus de Nazareth ? D'entendre, car écouter est parfois laborieux, des lectures de textes dont le sens et les commentaires sensés comme humains nous sont refusés, est ce cela vivre chrétiennement ? Est ce que de nous rappeler , durant une célébration, maintes fois que nous sommes pécheurs, c'est comme ça que l'on dynamise une assemblée ? D'affirmer que le pain partagé, et ceci en mémoire du dernier repas du Christ, serait son