Les poubelles

Il y a 20 ans, j'étais durant quelques semaines à Beyrouth, au Liban, et avec étonnement, je constatais que les habitants vivaient avec monticules de poubelles, de déchets, de gravats, de carcasses de véhicules, d'emballages et mille autres détritus répandus sur la chaussée, dans les cours d'immeubles ou dans les parkings en sous-sol, sur les places, etc.

C'était quasi logique, du fait qu'à l'époque, les ramassages étaient très aléatoires, les structures de nettoyage de la ville ou des quartiers environnants étaient inexistants ou très mal organisés. C'était un peu désolant, navrant, inesthétique et quelque peu insalubre, c'est le moins que l'on puisse dire.


Par contre, la population contre mauvaise fortune faisait mine d'avoir habitude et fatalisme. Il est vrai que les taxes concernant ce type de service public étaient ridicules voire non établies. " Dieu merci ", depuis les choses ont changé, bien que, la crise des ordures reste un problème récurrent.


Mardi dernier, 4 février, parisien pour une journée, je me suis senti rajeunir de 20 ans. Quel triste spectacle, dans les rues de la ville dite lumière, avec ces amoncellements d'ordures non ramassées. Et pour causes, la réforme des retraites contestée par les éboueurs, la fermeture par blocage des incinérateurs régionaux pour de meilleures rémunérations. Ces actions deviennent de plus en plus inacceptables et profondément déplorables, voire irrespectueuses envers la population parisienne. 

6 février 2020

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