Noël, quel pensum !

Si Noël est une date comme tant d'autres sur les calendriers, il faut bien admettre que ce temps de consommation outrancière est devenu un pensum, voire une punition insupportable, auquel nous devrions ne pas échapper.

Noël c'est avant tout le temps astronomique qui nous annonce que l'hiver va finir et que la période des fleurs, des légumes, des fruits et du soleil est proche. Et ça c'est une certitude.


Noël, pour les croyants, c'est la naissance d'un autre monde, un nouveau monde, une vie différente, des relations entre humains inédites et changeantes par rapport à celles qui étaient dictées depuis des siècles.


Mais si nous n'achetons pas des cadeaux avec frénésie, avidité, rapacité et compulsion, alors il semblera que nous manquerions de gentillesse, d'amabilité, d'utilité, de générosité, de grandeur d'âme et de largesses.


Si nous ne dépensions pas d'argent d'une façon aussi ridicule que dispendieuse, si nous ne nous laissions pas aller à satisfaire, un soi-disant temps de partage bien ciblé, si nous ne cédions pas à ce consumérisme délirant, certes, ceux qui ont entrepris de vivre, et surtout de faire vivre, du commerce seraient navrés et se plaindraient de leur pouvoir d'achat.


Ce comportement quasi fou, fiévreux, sans mesure de mes contemporains qui, pour un grand nombre, ne semblent pas se plaindre de la dureté des fins de mois, me rend triste, peu amène, sombre et en peine, même si des gestes de générosité sont évidents. 


Plus je vois vivre des humains, espèce vivante dont je fais partie, plus je considère que les animaux sont plus heureux.

25 décembre 2018

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