La démocratie, quel pensum !
S'il y a bien une réforme à envisager, certes il faut bien y réfléchir et en analyser les futures incidences, c'est de revoir le code électoral pour éradiquer cette "maladie", pour endiguer ce désintéressement et ce quasi " j'm'en foutisme" déplorable et lourd de conséquences.
L' abstention aux consultations électorales est le signe probant qu'un nombre affolant (une énorme majorité d'inscrits) de femmes et d'hommes n'ont absolument plus confiance (donc que des mécontents) et ne comptent plus sur la politique, au sens noble du terme, pour espérer un cadre, un rythme, des conditions de vie plus acceptables que ce qu'ils subissent, endurent depuis des années. Et cet état de fait, il serait bon que les nouveaux dirigeants du pays se le mettent bien en tête, car depuis 10 ans, la deuxième chance n'existe plus.
De rendre le devoir de voter obligatoire, et donc de fait sanctionnable et pourquoi pas par une amende ou une forme de déchéance civique pour les irréductibles, engendrera probablement une avalanche de bulletins blancs ou nuls ... qu'importe : le droit à la liberté, non utilisé, peut avoir des limites.
De se considérer non concerné par la gestion de la société, donc de s'abstenir de choisir, devrait entrainer une relative perte des "avantages" que la dite société et de ses institutions ont mis en place, même avec une dose d'injustice, pour l'ensemble des citoyens vivants sur notre sol.
Enfin, les 57 % d'inscrits (près de 6 personnes sur dix, c'est ahurissant ) qui n'ont pas daigner faire l'effort de se déplacer, n'auront que leurs yeux pour pleurer, et si possible en silence, si les décisions gouvernementales ne leur donnent ni satisfaction, ni mieux être.
20 juin 2017
Des extraits de ce ras-le-bol ont
été publiés sur le site de La Nouvelle République le 22 juin
2017
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