Les ras-le-bol de Papi

  Pour Noël, mon dernier petit fils ( 2 ans le 9 janvier prochain ) va trouver au pied du sapin une quantité de cadeaux à son nom !   En effet de la part de ses parents, il devrait y avoir de déposé 2 ou 3 paquets; du coté de ses 4 grands parents ce sera probablement 3 ou 4 cadeaux ; et enfin ses 5 oncles et tantes lui offriront surement 5 ou 6 présents.   Voilà bien une gabegie inconsidérée de cadeaux ( environ 13 ) pour un très jeune enfant qui sait fort bien s'amuser avec des cartons et autres boites de métal,  avec lesquels il sait faire du bruit et mettre dedans des balles et autres poupées de chiffon.    Ah ! certes les commerçants sont ravis. On dit " qu' abondance ne nuit jamais ", mais est-ce un bon exemple de noyer un petit bonhomme d'une telle quantité de cadeaux ?

  Presque chaque jour, des "reportages" tant télévisuels que radiophoniques nous rappellent que des femmes et des hommes n'ont pas assez de quoi manger. Quelle honte pour mon pays ! La France soit disant pays riche, a en ses régions des milliers de gens qui se trouvent contraints d' aller aux distributions de nourritures, organisées par des structures caritatives. En France des millions de gens vont par contre dépenser des sommes éhontées pour satisfaire des repas, certes de fête, sur des tables abondamment servies. Et pendant ce temps, peut être, des voisins dîneront avec les boites de conserve données. Certes, de belles âmes se préoccuperont de ces cas de pauvreté et de solitude. Il y a là une situation totalement anachronique et irrationnelle, et bien entendu anormale. Elle est où l'égalié ? Que dire aussi de l'équité ? De quelle justice sociale nous parle-t-on ?

  En quoi d'annoncer d'avoir conclu le meilleur contrat de vente de matériel de guerre, autorise une telle morbide fierté ? La France se satisfait de vendre 60 avions , engins de guerre, de mort et de destruction, à un pays situé dans une région du globe où la paix est très loin d'être une réalité ! Ah ! mais oui, cela procure du travail pour quelques années à des centaines de salariés, qui ainsi se voient protégés du chômage, et de bénéficier de rémunérations satisfaisantes. Et tant pis pour une quelconque forme de honte.